Notre histoire

Pierre Bazin et Thomas Schmutz, ingénieurs d’études et fondateurs de l’entreprise

Le début de cette aventure, qui date de 1999, est lancée par deux ingénieurs d’études : Pierre Bazin et Thomas Schmutz. Ils estiment qu’un renouveau est indispensable dans la prise en compte de la nature et des arbres en ville.

La pollution de l’air, le climat, le questionnement de la place de la voiture, le dessèchement des villes étaient et sont toujours autant d’arguments pour vouloir redonner une place à la terre, à l’eau et aux arbres dans l’espace urbain, particulièrement à proximité des lieux de vie et de travail, pour les rendre plus vivables, agréables, confortables.  

Aubépine cherche à apporter aux élus et à leurs services techniques, aux ingénieurs, aux architectes et urbanistes, aux aménageurs, aux promoteurs… une rigueur d’analyse sur cette question afin que les végétaux soient correctement relevés, viables dans la durée, et sérieusement pris en compte dans les projets.

« Nous cherchons finalement, et humblement, à travers notre travail, à représenter et à donner à ces grands êtres vivants la parole qui leur manque pour se défendre devant les nombreux autres intérêts et les vicissitudes de l’espace urbain, en l’air et sans doute aussi surtout dans le sol qui les porte et les alimente« .


1980 : l’arrière-plan

Dans les années 1980 de nouvelles exigences de qualité dans l’élagage des arbres apparaissent. Nos deux futurs fondateurs collaborent alors comme salariés de l’institut pour le développement forestier (IDF) au sein de l’équipe dite « arbre hors forêt », qui est sollicitée par les gestionnaires d’arbres des champs, des routes, des parcs, des villes. Ils accompagnent collectivités et gestionnaires privés dans la gestion de leur patrimoine. Principalement à l’aide d’inventaires, de plans de gestion, de diagnostics sanitaires et mécaniques, ainsi que de formation des équipes techniques. C’est la période où émerge en France la prise en compte du paysage dans les politiques d’urbanisme.


1999: la création de l’entreprise

En 1999 tous deux font le pari de développer ce nouveau métier. En mettant ces compétences au service des concepteurs ainsi que des gestionnaires d’espace. Aubépine s’implique dans plusieurs réseaux professionnels afin de rester attentifs aux mutations qui ne cessent de se succéder dans les métiers de jardinier.


Les années 2000

Nous peaufinons nos outils de diagnostic sanitaire et mécanique, d’inventaire et de plan de gestion, au contact étroit de nos clients. Nous sommes sollicités de plus en plus à l’amont dans des projets d’aménagement. De plus nous travaillons aussi bien auprès de grands noms du paysage que de gestionnaires aux moyens très modestes. Nous sommes également demandés pour notre capacité à décrire et illustrer les enjeux à l’échelle d’un territoire. Et nous animons des ateliers de concertation à l’occasion d’Atlas de paysages, de révisions de PLU… Enfin, nous développons une activité d’expertise judiciaire.



Depuis 2010

Le coût de l’ensemble de nos prestations baisse dans les années 2010. Avec l’accès à une géolocalisation précise, et la mise à disposition d’une information de plus en plus complète sur les territoires. Ces nouvelles demandes nous ont amené à renforcer l’équipe sur nos deux corps de métier: Le diagnostic des arbres avec Emmanuel Eigenschenck. Et l’urbanisme opérationnel avec Sabine El Moualy, qui développe également notre outil de cartographie SIG.



Et demain ?

Beaucoup d’arbres et d’arbustes ont été plantés dans les quartiers neufs depuis les années 1980. Des audits seront de plus en plus utiles pour tirer le meilleur parti des trames vertes.
Nous sommes de plus en plus sollicités sur la juste place dans la ville des arbres, des massifs d’arbustes et plus largement des espaces verts. Il s’agit souvent de mettre en place une gestion différenciée à double intention: une gestion plus naturaliste, mais aussi une réduction des moyens d’entretien courant.
La conception cherche à anticiper les contraintes de gestion. L’enjeu est donc de réduire les conflits de cohabitation entre le végétal et le minéral dans la ville. L’ensemble de ces virages nous rapprochent de l’université de géographie de Rennes. Nous collaborons à des recherches, pour préciser les nouvelles attentes sociétales envers les espaces verts et ainsi tirer le meilleur parti des nouveaux outils d’arpentage et de cartographie

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